Correspondance entre chakras, fréquences sonores et pulsions |
Plane | ?, ?
Berzowski | Charles Mitride, Le condamné Berzowski, 1898, Bourail
Naufrage | John Gibson, Shipwreck, 06.04.1912

Pendant les excursions qui furent faites à cette époque, un nouvel arbre fut découvert, dont les produits vinrent encore accroître les ressources alimentaires de la colonie.
Cyrus Smith et Harbert, tout en chassant, s’étaient aventurés un jour dans la forêt du Far West, sur la gauche de la Mercy, et comme toujours, le jeune garçon faisait mille questions à l’ingénieur, auxquelles celui-ci répondait de grand coeur. Mais il en est de la chasse comme de toute occupation ici bas, et quand on n’y met pas le zèle voulu, il y a bien des raisons pour ne pas réussir. Or, comme Cyrus Smith n’était pas chasseur et que, d’un autre côté, Harbert parlait chimie et physique, ce jour-là, bien des kangourous, des cabiais ou des agoutis passèrent à bonne portée, qui échappèrent pour tant au fusil du jeune garçon. Il s’ensuivit donc que, la journée étant avancée, les deux chasseurs risquaient fort d’avoir fait excursion inutile, quand Harbert, s’arrêtant et poussant un ri de joie s’écria :
« Ah ! monsieur Cyrus, voyez-vous cet arbre ? »
Et il montrait un arbuste plutôt qu’un arbre, car il ne se composait que d’une tige simple, revêtue d’une écorce squameuse, qui portait des feuilles zébrées de petites veines parallèles.
« Et quel est cet arbre qui ressemble à un petit palmier ? demanda Cyrus Smith.
– C’est un « cycas révoluta », dont j’ai le portrait dans notre dictionnaire d’histoire naturelle !
– Mais je ne vois point de fruit à cet arbuste ?
– Non, monsieur Cyrus, répondit Harbert, mais son tronc contient une farine que la nature nous fournit toute moulue.
– C’est donc l’arbre à pain ?
– Oui ! l’arbre à pain.
– Eh bien, mon enfant, répondit l’ingénieur, voilà une précieuse découverte, en attendant notre récolte de froment. A l’ouvrage, et fasse le Ciel que tu ne te sois pas trompé ! »
Harbert ne s’était pas trompé. Il brisa la tige d’un cycas, qui était composée d’un tissu glandulaire et renfermait une certaine quantités de moelle farineuse, traversée de faisceaux ligneux, séparés par des anneaux de même substance disposés concentriquement. A cette fécule se mêlait un suc mucilagineux d’un saveur désagréable, mais qu’il serait facile de chasser par la pression. Cette substance cellulaire formait une véritable farine de qualité supérieure, extrêmement nourrissante, et dont, autrefois, les lois japonaises défendait l’exportation.
Cyrus Smith et Harbert, après avoir bien étudié la portion du Far-West où poussaient ces cycas, prirent des points de repère et revinrent à Granite-house, où ils firent connaître leur découverte.
Le lendemain, les colons allaient à la récolte, et Pencroff, de plus en plus enthousiaste de son île, disait à l’ingénieur :
« Monsieur Cyrus, croyez-vous qu’il y ait des îles à naufragés ?
– Qu’entendez-vous par là, Pencroff ?
– Eh bien, j’entends des îles créées spécialement pour qu’on y fasse convenablement naufrage, et sur lesquelles de pauvres diables puissent toujours se tirer d’affaire !
– Cela est possible, répondit en souriant l’ingénieur.
– Cela est certain, monsieur, répondit Pencroff, et il est moins certain que l’île Lincoln en est une ! » Jules Verne, L’île mystérieuse, p. 252-253, ed. Hachette, coll. Les Intégrales Jules Verne

Figures de ficelles | Vincent Chevillon, Figures de ficelle, 2016

On ne peut continuer à prostituer l’idée de de théâtre qui ne vaut par une liaison magique, atroce, avec la réalité et avec le danger. Posée de la sorte, la question du théâtre doit réveiller l’attetion générale, étant sous-entendu que le théâtre par son côté physique, et parce qu’il exige l’expression dans l’espace, la seule réelle en fait, permet aux liens magiques de l’art et de la parole de s’exercer organiquement et dans leur entier, comme des exorcismes renouvelés. De tout ceci il ressort qu’on ne rendra pas au théâtre ses pouvoirs spécifiques d’action, avant de lui rendre son langage. C’est-à-dire qu’au lieu d’en revenir à des textes considérés comme définitifs et comme sacrés, il importe avant tout de rompre l’assujettissement du théâtre au texte, et de retrouver la notion d’une sorte de langage unique à mi-chemin entre le geste et la pensée. Ce langage, on ne peut le définir que par les possibilités de l’expression dynamique et dans l’espace opposées aux possibilités de l’expression par la parole dialoguée. Et ce que le théâtre peut encore arracher à la parole, ce sont ses possibilités d’expansion hors des mots, de développement dans l’espace, d’action dissociatrice et vibratoire sur la sensibilité. C’est ici qu’intervient, en dehors du langage auditif des sons, le langage visuel des objets, des mouvements, des attitudes, des gestes, mais à condition qu’on prologe leur sens, leur physionomie, leurs assemblages jusqu’aux signes, en faisant de ces signes une manière d’alphabet. Ayant pris conscience de ce langage dans l’espace, langage de sons, de cris, de lumières, d’onomatopées, le théâtre se doit de l’organiser en faisant avec les personnages et les objets de véritables hiéroglyphes, et en se servant de leur symbolisme et de leurs correspondances par rapport à tous les organes et sur tous les plans. Il s’agit donc, pour le théâtre, de créer une métaphysique de la parole, de geste, de l’expression, en vue de l’arracher à son piétinement psychologique et humain. Mais tout ceci ne peut servir s’il n’y a derrière un tel effort une sorte de tentation métaphysique réelle, un appel à certaines idées inhabituelles, dont le destin est justement de ne pouvoir être limitées, ni même formellement dessinées. Ces idées qui touchent à la Création, au Devenir, au Chaos, et sont toutes d’ordre cosmique, fournissenet une première notion d’un domaine dont le théâtre s’est totalement déshabitué. Elles peuvent créer une sorte d’équation passionnante entre l’Homme, la Société, la Nature et les Objets. La question d’ailleurs ne se pose pas de faire venir sur la scène et directement des idées métaphysiques, mais de créer des sortes de tentations, d’appels d’air autour de ces idées. Et de l’humour avec son anarchie, la poésie avec son symbolisme et ses image , donnent comme une première notion des miens de canaliser la tentation de ces idées. Il faut parler maintenant du côté uniquement matériel de ce langage. C’est-à-dire de toutes les façons et de tous le smoyens qu’il a pour agir sur la sensibilité. Il serait vain de dire qu’il fait appel à la musique, à la danse, à la pantomime, ou à la mimique. Il est évident qu’il utilise des mouvements, des harmonies, des rythmes, mais seulement au point où ils peuvent concourir à une sorte d’expression centrale, sans profit pour un art particulier. Ce qui ne veut pas dire non plus qu’il ne serve pas des faits ordinaires, des passions ordinaires, mais comme d’un tremplin, de même que L’HUMOUR-DESTRUCTION, par le rire, peut servir à lui concilier les habitudes de la raison. Mais avec un sens tout oriental de l’expression ce langage objectif et concret du théâtre sert à coincer, à enserrer les organes. Il court dans la sensibilité. Abandonnant les utilisations occidentales de la parole, il fait des mots des incantations. Il pousse la voix. Il utilise des vibrations et des qualités de voix. Il fait piétiner éperdument des rythmes. IL pilonne des sons. Il vise à exalter, à engourdir, à charmer, à arrêter la sensibilité. Il dégage le sens d’un lyrisme nouveau du geste, qui par sa précipitation ou son amplitude dans l’air finit par dépasser le lyrisme des mots. Il rompt enfin l’assujettissement intellectuel au langage, en donnant le sens d’une intellectualité nouvelle et plus profonde, qui se cache sous les gestes et sous les signes élevés à la dignité d’exorcismes particuliers. Car tout ce magnétisme, et toute cette poésie, et ces moyens de charme directs ne seraient rien, s’ils ne devaient mettre physiquement l’esprit sur la voie de quelque chose, si le vrai théâtre ne pouvait nous donner le sens d’une création dont nous ne possédons qu’une face, mais dont l’achèvement est sur d’autres plans. Et il importe peu que ces autres plans soient réellement conquis par l’esprit, c’est-à-dire par l’intelligence, c’est les diminuer et cela n’a pas d’intérêt, ni de sens. Ce qui importe, c’est que, par des moyens sûrs, la sensibilité soit mise en état de perception plus approfondie et plus fin, et c’est là l’objet de la magie et des rites, dont le théâtre n’est qu’un reflet. Le Théâtre de la cruauté (premier manifeste), Antonin Artaud

The Big Ba(n)g | Big Ba(n)g
Terre, hamac, pierre taillée, corde
Khiasma
Chenille, chrysalide et imago | Collection particulière, Boîte à papillons, 20 × 40 cm, 2015
Case du chef | Allan Hughan, Case du chef Gémila à Camala, 1874, Canala

L’arrêt du travail est un grand moment, qui a été glorifié dans l’hymne des ouvriers. Beaucoup d’éléments concourent au sentiment de soulagement par lequel commence une grève pour les ouvriers. Leur égalité fictive, dont on leur parle, mais qui tient sans plus, en réalité, à ce qu’ils se servent tous de leurs mains, devient soudain une égalité réelle. Tant qu’ils travaillaient, ils avaient les choses les plus diverses à faire, et toutes leur était prescrites. Dès qu’ils suspendent le travail, tous font la même chose. C’est comme s’ils laissaient tous retomber les mains au même moment, comme s’ils avaient maintenant de la force à employer à _ne pas _les relever, peu importe que les leurs aient faim. L’arrêt du travail rend les travailleurs égaux. (…) Un examen de la masse de refus est indispensable, ne serait-ce que parce qu’elle trahit d’autres traits, des traits diamétralement opposés, même. Aussi longtemps qu’elle reste fidèle à sa nature, elle n’a pas le moindre penchant à la destruction.
Il est vrai toutefois, qu’il n’est ps facile de la maintenir dans cet état. Quand les choses vont mal et que les privations prennent des proportions difficilement supportables, mais surtout quand elle se sent attaquée ou assiégée, la masse négative tend à se transformer en une masse positive ou active. Les grévistes, qui se sont interdit brusquement toute activité habituelle de leurs mains, peuvent avoir beaucoup de mal, au bout d »un certain temps, à les laisser inactives. Dès qu’ils sentiront que l’unité de leur résistance est menacée, ils seront entraînés à des destructions, et de préférence dans la sphère de leur activité familière. C’est là qu’intervient la tâche principale de l’organisation; il lui incombe de maintenir dans toute sa pureté le caractère de la masse de refus et d’empêcher toute action individuelle positive. Il lui appartient aussi de reconnaître à quel moment doit être levé l’interdit auquel la masse doit son existence. Si son idée répond au sentiment de la masse, il lui faut, en reprenant l’interdiction, décider elle-même sa dissolution.

Group in sea | Philip Guston, Group in sea, 172,7 × 224,8 cm, 1979
Les anges noirs de l’utopie | Rediker Marcus, Tableau des relations entre équipages pirates (1714-1726), 1714
Tentative d’Evasion | Vincent Chevillon, Tentative d'Evasion, 1700 × 600 × 550 cm, 06.2016, Puy de Pertuizat

[…] Les sociétés de la modernité n’ont pas effacé ces recours, mais elles en ont changé les formes. Les irréductibles, par condition ou par choix et conviction, y sont estimés agents néfastes ou ennemis de l’intérieur, comme l’étaient les sorciers du passé ou d’ailleurs. Si une cris grave survient, convertible en une sorte de cris sorcière, ils sont publiquement désignés, sacrifié afin que la collectivités retrouve une cohésion, et le pouvoir un crédit. le racisme fournit une idéologie, une symbolique, une charge émotionnelle à cette exclusion sacrificielle. Seules les sociétés totalitaires ont fait de celle-ci une des composantes de leur mode de gouvernement, l’élément moteur d’un système imposant la soumission générale et totale. Leur ordre est sacrilasé à l’extrême ; leurs ratés et leurs échecs sont présentés comme l’oeuvre de criminels du dedans et de complices du dehors ; l’inquisition politique y remplace la religieuse de jadis. L’idéologie totalitaire retrouve les métaphores par lesquelles certains théoriciens du Moyen Âge justifiaient l’absolutisme : le corps dissident doit être séparé ou détruit pour le corps collectif soit préservé de la contamination. Les périodes de transition, parce qu’elles sont celles des grands bouleversements et des incertitudes, sont les plus propices à la floraison des interprétations simplifiantes. Les hommes admettent mal que l’histoire leur impose ses ruses, leur échappe et les engage dans un futur dont le sens leur reste caché. chaque société, selon sa culture propre et l’esprit de son temps, peut alors faire surgir une réponse sommaire qui finit par bénéficier d’un crédit, d’une crédibilité, et par s’imposer, car elle engendre les apparences d’une explication et d’un remède; elle est acceptée de quelque sorte par défaut. Lorsqu’un tournant est en Europe avec le progressif achèvement du Moyen Âge , avec le lent effacement d’une conception totalement théologique du monde, avec la transformation de la société, des mentalités et de la culture, désordres et maux paraissent survenir en tous lieux. Et il en existe effectivement. Le langage du pouvoir ecclésial, dans sa formulation la plus répressive, nomme alors le mal: « l’hérésie de sorcellerie et de magie diabolique » ; il en désigne ainsi les agents. les traités des inquisiteurs donnent de ce temps une description catastrophique : la nature est la proie des calamités, ses bienfaits se convertissent en méfaits sous l’action des intentions mauvaises ; les rapports entre les personnes, fondés sur la solidarité hiérarchisée des fonctions, s’ouvrent aux influences néfastes en se modifiant ; la grande famille gardienne de la coutume est pervertie : la femme n’y est plus tenue à sa place, les hommes s’abandonnent à la fornication, les enfants monstres apparaissent, les fêtes se dégradent en orgies ; et la mort elle-même se répand de façon désordonnée, comme une violence injuste et folle. Tout contribue à rendre manifeste l’oeuvre néfaste ; ce désordre du monde est maléfique, diabolique. Il faut des sorciers (des sorcières surtout) pour que le mal soit localisé et empêché de courir ; il faut que ces diaboliques soient exécutés et ravagés par le feu pour que le mal disparaisse avec eux, pour qu’il y ait sacrifice de réparation à l ‘égard de Dieu, et de purification à l’égard de la collectivité. La remise en état du monde entropie issu du travail sorcier révèle un choix: celui d’une société close et stable, et non d’une société ouverte au mouvement, à l’innatendu, capable de répondre vraiment au défi du désordre. En ce sens, l’exemple médiéval n’est pas sans descendance : d’autre tournants historiques, y compris l’actuel ont fait ou font surgir les simplificateurs, donneurs de sens et de confiance par effet persuasif et dramatisation, et pourvoyeurs de coupables. […] Georges Balandier, Le désordre, éloge du mouvement. 1988. Ed Fayard

Tables
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  • GUSTAW OR THE HARVEST OF SORROW

    [superstorm]
  • Le silence d'un monde

    [A Lack of Hearing]
  • Tohora

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    [A wake of whales]
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    [Possession et dépossessions]
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    [What_shores?_balise]
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    [Lacryma]
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    [St Joseph - Orelec]
  • The lightning field (1977), Walter de Maria
    [The lightning field (1977)]
  • Archiving marine VHF
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  • "amber" soap — gift shop marvels
    ["amber" soap]
  • Sleepy Hollow (1999) - Tim Burton
    [Sleepy Hollow (1999)]
  • Gothic (1986) - Ken Russell
    [Gothic (1986)]
  • [INT. Bazyliką Mariacką — NUIT]
    [[INT. Bazyliką Mariacką]]
  • Bazylika konkatedralna Wniebowzięcia Najświętszej Maryi Panny w Gdańsku
    [Bazyliką Mariacką]
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  • I LIKE BATS (1985)
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