Ravine 2 | Ravine,
Vincent Chevillon,
Photographie
56,5 x 56,5 cm
Akeley 2 | Mr Akeley  barely escaped death after being pinned to earth by an infuried elephant.
Kenya
Ph. courtesy American Museum of Natural History
Dead Stars 4 | Dead Stars
Vincent Chevillon
Caisson lumineux en 4 parties
113,03 x 138, 84 cm
Ensemble des 4 caissons : 226,06 x 277,68 cm
2021
Leviathan | Reconstitution d'un squelette de Rorqual de Minke
Coll. Musée de zoologie de Strasbourg
Minerve chassant les Vices du jardin de la Vertu | Minerve chassant les Vices du jardin de la Vertu
Andrea Mantegna
Tempera sur toile
160 × 192 cm
Musée du Louvre, Paris
Ruche cévenol | Ruche cévenol,
Vincent Chevillon
Storia di Silenos, scena: Bacco scoperto miele | Piero Di Cosimo
Huile sur panneau de bois
Hauteur : 79,2 cm ; largeur : 128,5 cm
Worcester Art Museum
Lisières | Lisières
(Couverture)
Vincent Chevillon
Livre
23,4 cm x 32,4 cm
88 pages
Pétroles éditions
2022
Heart of Darkness | Extrait du livre Lisières
Pétrole éditions
88 pages - 52 photographies
Format : 32 x 23 cm
Impression offset quadrichromie + ton direct
500 exemplaires
Humains | Buste de Cuvier dans la salle des réserves
Collection du musée zoologique de Strasbourg
Ph. Vincent Chevillon
2019
Fatboy | Lisières,
Vincent Chevillon,
Photographie
167 x 99 cm
Silent spring | Silent Spring,
Vincent Chevillon,
Photographie
78,69 x 62,04 cm
Table du Silence | Constantin Brancusi
Târgu Jiu
1937
Gardien du verger | Le Gardien du Verger
Vincent Chevillon
Polyptyques (15 photographies)
121 x 266 cm
Cadre en acier
Time lapses us | Time lapses us
Vincent Chevillon
Installation
Ancient sacristy, collège des Bernardins
ph. Susanne Themlitz
Paradis 5 | Adam et Eve au Paradis terrestre,
Wenzel Peter,
247 × 336 cm,
Pinacothèque vaticane
Eve & Adam 4 | Adam et Ève,
Lucas Cranach l'Ancien
huile sur érable,
Hauteur : 117 cm ; Largeur : 80 cm
Eve & Adam 3 | Adam et Ève,
Albrecht Dürer,
gravure sur cuivre
Eve & Adam 2 | Adam et Ève,
Rembrandt Harmenszoon van Rijn
eau-forte sur papier,
Hauteur : 16,3 cm ; Largeur : 11,7 cm
Eve & Adam | Hiroshi Sugimoto, Diorama, 1974
Adam and Eve driven out of Paradise | Adam and Eve driven out of Paradise
John Martin
137 x 207 mm,
sheet about 182 x 283 mm,
Galerie d'Anatomie Comparée | Origine: Site de La grande Galerie de l'Evolution
Photographe inconnu
Tree of life | Tree of life
Ernst Haeckel
L'arbre apostolique | L'arbre apostolique
Gravure
≈ 80 x 50 cm
L'arbre généalogique du Christ | Rosenwald Collection, National Gallery of Art
Woodcut, hand-colored in red lake, yellow, green, and brown
Time lapses us ... | Vincent Chevillon
Time lapses us ... 
Ensemble photographique.
308 *72 cm
Time lapses Us (Bernardins) | Time Lapses Us
Chevillon Vincent
Vue d'exposition
Ancienne sacristie du collège des Bernardins
2021
Grande galerie de l'évolution | origine de l'image: Site de la grande galerie de l'évolution
Auteur: inconnu
Date: Avant son ouverture en 1994
Arche | Jan Brueghel the Elder  (1568–1625)
The Entry of the Animals into Noah's Ark,
oil on panel,
54.6 × 83.8 cm,
1613
Paradis 7 | Adam and Eve in the Garden of Eden
Jan Brueghel L'Ancien
48,6 x 65,6 cm
Paradis 6 | Le Jardin d'Éden et la Chute de l'Homme
Jan Brueghel l'Ancien et Pierre Paul Rubens
Huile sur panneaux
74,3 x 114,7 cm
Paradise | Paradise
Jan Brueghel le Jeune  (1601–1678)
huile sur panneau de bois
60 x 42,4
Gemäldegalerie, Berlin
Buisson d'oiseaux exotiques | Oiseaux taxidermisés
Branche d'arbre
Dead Stars 1 | Dead Stars
Vincent Chevillon
Caisson lumineux en 4 parties
113,03 x 138, 84 cm
Ensemble des 4 caissons : 226,06 x 277,68 cm
2021
Dead stars (Exposition) | Dead stars
Vincent Chevillon
36 photographs
4 elevated ligth boxes
40 x 226,06 x 277,68 cm
Mosaïque des 4 fleuves | Mosaïque des quatre fleuves,
Jardin (tapis) | Tapis à décor d'arbres
539 X 525 cm
Museum of Art, Philadelphia
Tapis de chasse | Tapis de chasse (Détail)
Vienne, Osterreichisches Museum
The Virgin and Child with Canon van der Paele | Virgin and Child with Canon van der Paele
Jan van Eyck
oil on panel
124.5 x 160 cm
Hortus conclusus | Hunt of the Unicorn
Annunciation from a Netherlandish Book of Hours.
Dead Stars 3 | Dead Stars
Vincent Chevillon
Caisson lumineux en 4 parties
113,03 x 138, 84 cm
Ensemble des 4 caissons : 226,06 x 277,68 cm
2021
Morte del Sole, della Luna e caduta delle stelle | Morte del Sole, della Luna e caduta delle stelle,
Cristoforo de Predis
Miniatura/illustrazione da “Storie di San Gioacchino, di Sant’Anna,…”
15 ème siècle
Orion | Orion
Ka Hei-hei o na Keiki
參
Orion aveugle | Orion aveugle,
Vincent Chevillon,
Photographie
143,4 x 39,41 cm
Police criminelle | Assassinat de madame Langlois, affaire de Puteaux,
5 avril 1905
Alphonse Bertillon
Draughtsman Making a Perspective Drawing of a Reclining Woman | Draughtsman Making a Perspective Drawing of a Reclining Woman
Albrecht Dürer (German, Nuremberg 1471–1528 Nuremberg)
Woodcut
7.7 x 21.4 cm
Mejyritch | Fouille
Site de Mejyritch
Ukraine
Orion aveugle (sacristie) | Orion aveugle
Vincent Chevillon,
Photographie
143,4 x 39,41 cm
Ancienne sacristie duCollège des Bernardins
Exposition Time Lapses Us
Septembre 2021
Gisant | Gisant
Chapelle du collège des Bernardins.
Orion aveugle | Nicolas Poussin, Paysage avec Orion aveugle cherchant le soleil, 119.1 × 182.9 cm, 1658

[...] It is ironic that trophy hunting, like all forms of collecting, may will have been an emotional substitute. There is an ambiguity in all these sexual and emotional connections between the sublimation and the actuality.
Hunting indeed seems rich in such ambiguities, primitive and elemental on the one hand, morally uplifting on the other, a source of both physical training and scientific understanding, character formation and mental instruction. Charles Kingsley and others like him would have recognised no such ambiguity, for he emphasised the connections between physical passions and divine love, between bodily exertions and moral purpose, between domination of nature, following Genesis, and an understanding of creation though scientific study. Nor would the hunting elite have found anything odd about the other apparent paradoxes of the hunting code; preserve to be killed, kill to conserve.

The Empire of Nature, John M. Mackenzie

Brot und arbeit | Orion aveugle (détail)
Vincent Chevillon,
Photographie
143,4 x 39,41 cm
Photographie de squelette d'éléphant d'asie,
Musée zoologique de Strasbourg.
A Lack of hearing | Vincent Chevillon,
A Lack of hearing,
2019
Photograph published in Talweg 6, Pétrole edition (2021).
Sauvage (!?) | Orang-outan étranglant un Sauvage
de Bornéo
Emmanuel Frémiet,
Marbre,
1896
(Photographie Vincent Chevillon, 2018)
Koko! | Première de couverture,
National Géographique,
Volume 154 N°4 (Octobre 1978)
Le décès de Jumbo | Barnum, Jumbo et la locomotive
St Thomas, Ontario
15 septembre 1885
Jumbo & Mungo | Jumbo & Mungo (Spermwhaler’s dream), 
Vincent Chevillon,
80 × 113 × 40 cm,
2012
N°1 | Lisières,
Vincent Chevillon,
Photographie argentique
70 x 70 cm
2020
Stone |

[-Je voudrais vous poser une question simple : qu’est ce qu’un mythe?] – C’est tout le contraire d’une question simple, car on peut y répondre de plusieurs façons. Si vous interrogiez un Indien américain, il y aurait de fortes chances qu’il réponde: une histoire du temps où les hommes et les animaux n’étaient pas encore distincts. Cette définition me semble très profonde. Car, malgré les nuages d’encre projetés par la tradition judéo-chrétienne pour la masquer, aucune situation ne paraît plus tragique, plus offensante pour le cœur et l’esprit, que celle d’une humanité qui coexiste avec d’autres espèces vivantes sur une terre dont elles partagent la jouissance, et avec lesquelles elle ne peut communiquer. On comprend que les mythes refusent de tenir cette tare de la création pour originelle; qu’ils voient dans son apparition l’événement inaugural de la condition humaine et de l’infirmité de celle-ci.
On pourrait aussi chercher â définir le mythe par opposition à d’autres formes de tradition orale: légende, conte…
Mais ces distinctions ne sont jamais nettes. Peut-être ces formes ne jouent-elles pas exactement le même rôle dans les cultures, mais elles sont produites par le même esprit, et l’analyste ne peut s’interdire de les exploiter ensemble.
En quoi consiste cet esprit? Je l’ai dit, à l’opposé de la méthode cartésienne, par un refus de diviser la difficulté, ne jamais accepter de réponse partielle, aspirer à des explications englobant la totalité des phénomènes.
Le propre du mythe, c’est, confronté à un problème, de le penser comme l’homologue d’autres problèmes qui se posent sur d’autres plans: cosmologique, physique, moral, juridique, social, etc. Et de rendre compte de tous ensemble.

"Dis moi qui tu aimes, je te dirai qui tu es." V. Hugo
"Dis moi ce qui te hantes, et je te dirai qui tu es." M. De Cerventes
"Dis moi ce que tu tais, je te dirai qui tu es." J. Stenberg
"Dis moi ce que tu crois être, et je te dirai ce que tu n'es pas." M. De Cerventes
"Dis moi ce que tu as, et je te dirai ce que tu penses." H. De Balzac
"Dis-moi comment tu racontes, je te dirai à la construction de quoi tu participes. " I. Stengers

Les larmes de Byblis
Savez que Pan est mort? Celui qui me l’a dit c’est ce gros poisson fou qui fait tant de bruit tous les soirs en remontant le ruisseau. Il dort là-bas sous le cresson. Il m’a dit : » On a entendu un cri comme si on égorgeait un cochon. »
Le ciel s’est penché, les nuages, ont glissé sur l’azur. Ils étaient entassés au fond de la mer comme une montagne d’ombre. Il m’a dit : » Moi, je m’amusais avec les vagues et tout d’un coup j’ai vu! Il était mort. »
Il s’en allait vers le large avec une pastèque pourrie et un vieux cordage.
Les dieux s’en vont et Zeus a passé près de moi. C’était pendant le calme de la mi-nuit. le vent portait déjà des feuilles mortes. Des vols de feuilles mortes traversaient la nuit en effaçant les étoiles. Zeus est venu. Il marchait dans le chemin comme un homme, mais il parlait comme les eaux. Il m’a dit : » Petite, je vais garder les boeufs chez les montagnards.
« Sauterelle, où vas tu? _Sur l’autre rive versant du bois. _Mante verte, où vas-tu? _Sur l’autre versant du bois. _Pourquoi quittez vous la clairière si fraîche? Vous le savez pourtant où vous allez, là-bas, les feuilles à poison et l'humide chaleur de l’herbe vous tueront. _Ecoute, source, tu ne sais pas, toi, tu es là attachée à ton rocher comme un paquet de cheveux blancs. On va te dire. Ecoute : il ne faut plus aller dans la clairière aux sapins. Au milieu des hautes herbes, les Erynnies se sont cachées. Elles sont là et elles guettent les dieux.
Ce matin, elles ont étouffé Vénus, et elles ont dansé sur elle avec leur large pied de fer, et le sang a ruisselé d’elle comme le vin d’outre foulée. Maintenant, c’est une harpie qui règle les jeux de l’amour.
« Ah! source, approche-toi, je n’en peux plus. Un peu de toi sur ma langue. _Pigeon, pauvre pigeon! _Vite à boire! si tu savais! là-bas à la corne du bois d’olivier il y a trois sangliers qui creusent la tombe d’Apollon! »
Midi. Vent mort. Du haut du ciel tombe une fleur que je ne connais pas. Qui est-tu fleur? « Artemise, je suis une paysanne. le vent m’a prise et je volais, là-haut. _Fleur. j’ai connu quelqu’un qui s’appelait comme toi. C’était une femelle de dieux. Je l’ai bien connue, elle venait et je lui léchais les pieds. Elle attendait la nuit. Quand les deux cornes de la lune dépassaient la colline, elle entrait en moi comme un couteau.
Une dryade perdue frappe à l’écorce du chêne. Elle a peur. Un crapaud la guette. Un roi des crapauds. Un crapaud riche avec des diamants pleins le dos. Il saute, elle s’envole; il saute, elle s’envole. Toc, toc, elle toque à l’écorce du vieux saule. C’est la maison du satyre. Il ouvre. Il rit, il a des poils ardents et tout en cuisse et tout en… elle hésite, mais le crapaud! Elle entre.
Un troupeau de faunes traverse la colline en bêlant comme des chèvres.
A l’aube, la Dryade sort du saule. Debout dans l’herbe, elle se lisse les hanches et penche sa tête pour respirer l’odeur de ses reins, de sa peau; ça sent le bouc. Sa main ronde comme un bouclier bouche le bas de son ventre.
Derrière les collines un orage charrie des pierres pour lapider les buissons de roses.
L’amour du satyre est décevant. Au fond ce n’est qu’un bouc. Autrement dit… La dryade est venue vers moi, la source. Elle s’est accroupie sur moi. Elle prenait ma fraîcheur dans ses mains; elle a apaisé son corps. Alors le crapaud s’est levé et il s’est avancé en clopinant. Il s’est mis sur son trente et un. Tous les diamants de son dos ruissellent du pus luisant. Par fantaisie, il a pris son parapluie en feuilles de bardane. Et la Dryade a recommencé à courir, de-ci de-la, quêtant un abri chez les arbres.
Un nuage me pénètre de son ombre. C’est bon, l’Amour!
« Belette, pourquoi hausses tu tes pattes quand je te touche. Je ne brûle pas. Belette. _non source, tu me mouilles. Avec la terre, ça fait de la bou. Je préfère les épines, ça afit du snag, ça blesse, ça ne salit pas.
« Voilà l’hiver. Le gel et le silence, enlacés, parcourent le bois. Le trou d’eau, où se mirait la vie des feuilles et le ciel, est pareil à un oeil crevé.
D’où m’est arrivé? Elle a sifflé et s’est plantée à côté de moi.
C’est bien l’hiver, les hommes ont faim. Elle était faite d’un jeune brin d’osier, cette flèche, et voilà le printemps est venu par les plaines et les montagnettes : dans l’entaille qui épousait la corde de l’arc un petit bourgeon vert se gonfle.
Et voilà le petit Centaure? Depuis deux jours je l’entendais courir sous bois cassant des branches comme un vent. Il vient de passer Il jouait une marche allègre sur un syrinx de canne. Et il pétaradait l’insolent. Il ne va pas trder, lui aussi, à aller le soir à la lisière du bois, fou, le cou tendu, hennir joyeusement vers les filles des hommes. « Byblis, source! _Qui m’appelle? _Moi la pie. Je suis sur la branche de ce pin, j’ai un bonjour à te donner. C’est de Zeus. Tu te souviens de lui? Eh bien, il est là-haut dans la montagne. Un endroit où il pleut tous les jours. Il s’est loué chez les paysans mais il est juste bon à mener paître les buffles. Son aigle s’est cassé la patte. L’autre jour il a voulu embrasser une fermière. Il est toujours le même. Il a reçu une belle gifle. » J’ai revu le jeune Centaure. Il est venu se laver à l’étang. Il avait la poitrine tout égratignée et le dessous du ventre plein de sang. Il est allé au village voler une femme. Elle a hurlé tout la nuit. Et elle est morte le matin sous l’amour énorme.
« Laie, cesse de me piétiner, et dis moi, j’entend une chanson nouvelle, une voix d’arbre qu’est-ce que c’est? _Source, l’été dernier avec mes deux mâles nous avons enterré Apollon sous les funèbres oliviers. Et voilà que de la fosse un grand arbre s’est levé. C’est le cyprès. c’est lui qui chante. »
Ni le corbeau, depuis longtemps, ni la pie, et ni le merle, ne m’ont parlé de Zeus. la dernière fois ils m’ont dit (il y a quatre hivers de cela): » Source, tu ne le reconnaîtrais plus, il est sale. Il boit de l’eau-de-vie de cerise. Un soir, au fond de l’écurie où il couche, il s’est taillé la barbe avec les ciseaux pour tondre les mulets. Il aime d’amour une grosse pastoure aux fesses de jument, elle le floue devant lui avec un idiot à goitre. Alors il fait de la musique aux paysans avec un accordéon qu’il étire douloureusement entre ses bras. » Un long javelot est venu et il a cloué le petit Centaure contre un platane. Il a piaffé, et il a rué, et il hurlé. C’est si difficile de faire entendre raison à un javelot tout en fer. Maintenant, il y a un gros paquets de mouches dans les yeux et dans la bouche de Centaure.
Et la Dryade est morte aussi, puisqu’elle est là, étendue dans l’herbe sous les caresses du crapaud. Les hommes entrent sans dans le bois sacré. Ils ont apporté à deux pour la laver la statue du nouveau dieu. Il est cloué sur une croix comme un voleur, et s’il est nu, c’est pour qu’on voit son coeur comme un fruit rouge. Je suis la dernière. je me souviens! Les autres dieux! Je suis la païenne, mais parce que je suis faible et goutte à goutte je pleure comme eux, les hommes m’ont laissé vivre.

Jardin | Lisières,
Vincent Chevillon,
Photographie
56,5 x 56,5 cm
Akeley | Carl Akeley tenant dans ses mains le
masque mortuaire du géant de Kirisimbi
1923
Utopia | Utopia (le titre complet en latin est De optimo rei publicæ statu, deque nova insula Utopia, ou par extension, Libellus vere aureus, nec minus salutaris quam festivus de optimo rei publicæ statu, deque nova insula Utopia) est un ouvrage de Thomas More paru en 1516. Il s'agit d'un livre fondateur de la pensée utopiste, le mot utopie étant lui-même dérivé de son titre. L'ouvrage a connu un succès particulier en France au xviie siècle et au xviiie siècle.
Le titre est construit d’après une racine grecque signifiant « lieu qui n'est nulle part », οὐ τοπος (ou topos) en grec1.
Bien que Thomas More ne fût pas économiste, mais juriste, historien, théologien et homme politique, Utopia, qui n'était pas un traité d'économie, mais plutôt une satire de la société de son temps, fut repris au xixe siècle pour construire des théories économiques.

124. Dans l’horizon de l’infini. — Nous avons quitté la terre et sommes montés à bord ! Nous avons brisé le pont qui était derrière nous, — mieux encore, nous avons brisé la terre qui était derrière nous ! Eh bien ! petit navire, prends garde !À tes côtés il y a l’océan : il est vrai qu’il ne mugit pas toujours, et parfois sa nappe s’étend comme de la soie et de l’or, une rêverie de bonté. Mais il viendra des heures où tu reconnaîtras qu’il est infini et qu’il n’y a rien de plus terrible que l’infini. Hélas ! pauvre oiseau, toi qui t’es senti libre, tu te heurtes maintenant aux barreaux de cette cage ! Malheur à toi, si tu es saisi du mal du pays de la terre,comme s’il y avait eu là plus de liberté, — et maintenant il n’y a plus de « terre » !

Terre ! Pendant quatre jours, après avoir renoncé à la recherche des îles de Glass, nous courûmes au sud sans trouver de glaces. Le 26, à midi, nous étions par 63°23’ de latitude sud et 41°25’ de longitude ouest. Nous vîmes alors quelques grosses îles de glace et une banquise qui n’était pas, à vrai dire, d’une étendue considérable. Les vents se tenaient généralement au sud-est mais très faibles. Quand nous avions le vent d’ouest, ce qui était fort rare, il était invariablement accompagné de rafales de pluie, Chaque jour, plus ou moins de neige. Le thermomètre, le 27, était à 35 degrés. 1er janvier 1828. Ce jour-là, nous fûmes complètement environnés de glaces, et notre perspective était en vérité fort triste. Une forte 296 tempête souffla du nord-est pendant toute la matinée et chassa contre le gouvernail et l’arrière du navire de gros glaçons avec une telle vigueur, que nous tremblâmes pour les conséquences. Vers le soir, la tempête soufflait encore avec furie ; mais une vaste banquise en face de nous s’ouvrit, et nous pûmes enfin, en faisant force de voiles, nous frayer un passage à travers les glaçons plus petits jusqu’à la mer libre. Comme nous en approchions, nous diminuâmes la toile graduellement, et, à la fin, nous étant tirés d’affaire, nous mîmes à la cape sous la misaine avec un seul ris. 2 janvier. Le temps fut assez passable. À midi, nous nous trouvions par 69°10’ de latitude sud et 42°20’ de longitude ouest, et nous avions passé le cercle Antarctique. Du côté du sud, nous n’apercevions que très peu de glace, bien que nous eussions derrière nous de vastes banquises. Nous fabriquâmes une espèce de sonde avec un grand pot de fer, d’une contenance de vingt gallons, et une ligne de deux cents brasses. Nous trouvâmes le courant portant au sud, avec une vitesse d’un quart de mille à l’heure. La température de l’air était environ à 33 ; la déviation de l’aiguille, de 14°28’ vers l’est, par azimut. 5 janvier. Nous nous sommes toujours avancés vers le sud sans trouver beaucoup d’obstacles. Ce matin cependant, étant par 73°15’ de latitude sud et 42°10’ de longitude ouest, nous fîmes une nouvelle halte devant une immense étendue de glace. Néanmoins, nous apercevions au-delà vers le sud la pleine mer, et nous étions persuadés que nous réussirions finalement à l’atteindre. Portant sur l’est et filant le long de la banquise, nous arrivâmes enfin à un passage, large d’un mille à peu près, à travers lequel nous fîmes, tant bien que mal, notre route au coucher du soleil. La mer dans laquelle nous nous trouvâmes alors était chargée d’îlots de glace, mais non plus de vastes bancs, et nous allâmes hardiment de l’avant comme précédemment. Le froid ne semblait pas augmenter, bien que nous eussions fréquemment de la neige et de temps à autre des rafales de grêle d’une violence extrême. D’immenses troupes d’albatros ont passé ce jourlà au-dessus de la goëlette, filant du sud-est au nord-ouest. 7 janvier. La mer toujours à peu près libre et ouverte, en sorte que nous pûmes continuer notre route sans empêchement. Nous vîmes à l’ouest quelques banquises d’une grosseur inconcevable, et dans l’après-midi nous passâmes très près d’une de ces masses dont le sommet ne s’élevait certainement pas de moins de quatre cents brasses au-dessus de l’océan. Elle avait probablement à sa base trois quarts de lieue de circuit, et par quelques crevasses sur ses flancs couraient des filets d’eau. Nous gardâmes cette espèce d’île en vue pendant deux jours, et nous ne la perdîmes que dans un brouillard. 10 janvier. D’assez grand matin nous eûmes le malheur de perdre un homme, qui tomba à la mer. C’était un Américain, nommé Peter Vredenburgh, natif de New York, et l’un des meilleurs matelots que possédât la goëlette. En passant sur l’avant, le pied lui glissa, et il tomba entre deux quartiers de glace pour ne jamais se relever. Ce jour-là, à midi, nous étions par 78°30’ de latitude et 40°15’ de longitude ouest. Le froid était maintenant excessif, et nous attrapions continuellement des rafales de grêle du nord-est. Nous vîmes encore dans cette direction quelques banquises énormes, et tout l’horizon à l’est semblait fermé par une région de glaces élevant et superposant ses masses en amphithéâtre. Le soir, nous aperçûmes quelques blocs de bois flottant à la dérive, et au-dessus planait une immense quantité d’oiseaux, parmi lesquels se trouvaient des nellies, des pétrels, des albatros, et un gros oiseau bleu du plus brillant plumage. La variation, par azimut, était alors un peu moins considérable que précédemment, lorsque nous avions traversé le cercle Antarctique. 12 janvier. Notre passage vers le sud est redevenu une chose fort douteuse ; car nous ne pouvions rien voir dans la direction du pôle qu’une banquise en apparence sans limites, adossée contre de véritables montagnes de glace dentelée, qui formaient des précipices sourcilleux, échelonnés les uns sur les autres. Nous avons porté à l’ouest jusqu’au 14, dans l’espérance de découvrir un passage. 14 janvier. Le matin du 14, nous atteignîmes l’extrémité ouest de la banquise énorme qui nous barrait le passage, et, l’ayant doublée, nous débouchâmes dans une mer libre où il n’y avait plus un morceau de glace. En sondant avec une ligne de deux cents brasses, nous trouvâmes un courant portant au sud avec une vitesse d’un demi-mille par heure. La température de l’air était à 47, celle de l’eau à 34. Nous cinglâmes vers le sud, sans rencontrer aucun obstacle grave, jusqu’au 16 ; à midi, nous étions par 81°21’ de latitude et 42° de longitude ouest. Nous jetâmes de nouveau la sonde, et nous trouvâmes un courant portant toujours au sud avec une vitesse de trois quarts de mille par heure. La variation par azimut avait diminué, et la température était douce et agréable, le thermomètre marquant déjà 51. À cette époque, on n’apercevait plus un morceau de glace. Personne à bord ne doutait plus de la possibilité d’atteindre le pôle. 17 janvier. Cette journée a été pleine d’incidents. D’innombrables bandes d’oiseaux passaient au-dessus de nous, se dirigeant vers le sud, et nous leur tirâmes quelques coups de fusil ; l’un d’eux, une espèce de pélican, nous fournit une nourriture excellente. Vers le milieu du jour, l’homme de vigie découvrit par notre bossoir de bâbord un petit banc de glace et une espèce d’animal fort gros qui semblait reposer dessus. Comme le temps était beau et presque calme, le capitaine Guy donna l’ordre d’amener deux embarcations et d’aller voir ce que ce pouvait être. Dirk Peters et moi, nous accompagnâmes le second dans le plus grand des deux canots. En arrivant au banc de glace, nous vîmes qu’il était occupé par un ours gigantesque de l’espèce arctique, mais d’une dimension qui dépassait de beaucoup celle du plus gros de ces animaux. Comme nous étions bien armés, nous n’hésitâmes pas à l’attaquer tout d’abord. Plusieurs coups de feu furent tirés rapidement, dont la plupart atteignirent évidemment l’animal à la tête et au corps. Toutefois, le monstre, sans s’en inquiéter autrement, se précipita de son bloc de glace et se mit à nager, les mâchoires ouvertes, vers l’embarcation où nous étions, moi et Peters. À cause de la confusion qui s’ensuivit parmi nous et de la tournure inattendue de l’aventure, personne n’avait pu apprêter immédiatement son second coup, et l’ours avait positivement réussi à poser la moitié de sa masse énorme en travers de notre plat-bord et à saisir un de nos hommes par les reins, avant qu’on eût pris les mesures suffisantes pour le repousser. Dans cette extrémité, nous ne fûmes sauvés que par l’agilité et la promptitude de Peters. Sautant sur le dos de l’énorme bête, il lui enfonça derrière le cou la lame d’un couteau et atteignit du premier coup la moelle épinière. L’animal retomba dans la mer sans faire le moindre effort, inanimé, mais entraînant Peters dans sa chute et roulant sur lui. Celui-ci se releva bientôt ; on lui jeta une corde, et, avant de remonter dans le canot, il attacha le corps de l’animal vaincu. Nous retournâmes en triomphe à la goëlette, en remorquant notre trophée à la traîne. Cet ours, quand on le mesura, se trouva avoir quinze bons pieds dans sa plus grande longueur. Son poil était d’une blancheur parfaite, très rude et frisant très serré. Les yeux étaient d’un rouge de sang, plus gros que ceux de l’ours arctique, le museau plus arrondi et ressemblant presque au museau d’un bouledogue. La chair en était tendre, mais excessivement rance et sentant le poisson ; cependant, les hommes s’en régalèrent avec avidité, et la déclarèrent une nourriture excellente. À peine avions-nous hissé notre proie le long du bord, que l’homme de vigie fit entendre le cri joyeux de Terre par le bossoir de tribord ! Tout le monde se tint alors sur le qui-vive, et, une brise s’étant très heureusement levée au nord-est, nous fûmes bientôt sur la côte. C’était un îlot bas et rocheux, d’une lieue environ de circonférence, et complètement privé de végétation, à l’exception d’une espèce de raquette épineuse. En approchant par le nord, nous vîmes un singulier rocher, faisant promontoire, qui imitait remarquablement la forme d’une balle de coton cordée. En doublant cette pointe vers l’ouest, nous trouvâmes une petite baie au fond de laquelle nos embarcations purent atterrir commodément.

From Paradise | Martin et Osa Johnson
avec leur camera Akeley filmant au lac Paradis,
1923

« J’en avais marre de toute cette pureté, ce que je voulais c’était raconter des histoires »

Falaise | Vincent Chevillon
Animal locomotion | Animal locomotion
Diptyque
Photographies argentiques,
Vincent Chevillon
Gorgone | Lisières,
Vincent Chevillon,
Photographie
70 x 70 cm
Animal locomotion |
Paysage blessé | A Road through Shore Pine
Robert Adams
1970-2014

"L'essentiel est invisible avec les yeux" dit le renard.

Bone hunters | Photograph (a pile of American bison skulls waiting to be ground for fertilizer)
Burton Historical Collection, Detroit Public Library
Author  Unknown
Les terres d'un monde fini | Sur la route de Cuito Cuanavale I,
série Les Terres d’un monde fini
Jo Ractliffe
Orion | Orion
Ka Hei-hei o na Keiki
參
Eau et crocodile | Gilles Aillaud
Huile sur toile,
195 x 250 cm

Quel est ce chevalier qui file si tard dans la nuit et le vent ?
C'est le père avec son enfant ;
Il serre le petit garçon dans son bras,
Il le serre bien, il lui tient chaud.

« Mon fils, pourquoi caches-tu avec tant d'effroi ton visage ?
— Père, ne vois-tu pas le Roi des Aulnes ?
Le Roi des Aulnes avec sa traîne et sa couronne ?
— Mon fils, c'est un banc de brouillard.

— Cher enfant, viens, pars avec moi !
Je jouerai à de très beaux jeux avec toi,
Il y a de nombreuses fleurs de toutes les couleurs sur le rivage,
Et ma mère possède de nombreux habits d'or.

— Mon père, mon père, et n'entends-tu pas,
Ce que le Roi des Aulnes me promet à voix basse ?
— Sois calme, reste calme, mon enfant !
C'est le vent qui murmure dans les feuilles mortes.

— Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi ?
Mes filles s'occuperont bien de toi
Mes filles mèneront la ronde toute la nuit,
Elles te berceront de leurs chants et de leurs danses.

— Mon père, mon père, et ne vois-tu pas là-bas
Les filles du Roi des Aulnes dans ce lieu sombre ?
— Mon fils, mon fils, je vois bien :
Ce sont les vieux saules qui paraissent si gris.

— Je t'aime, ton joli visage me charme,
Et si tu ne veux pas, j'utiliserai la force.
— Mon père, mon père, maintenant il m'empoigne !
Le Roi des Aulnes m'a fait mal ! »

Le père frissonne d'horreur, il galope à vive allure,
Il tient dans ses bras l'enfant gémissant,
Il arrive à grand-peine à son port ;
Dans ses bras l'enfant était mort.

System of subterranean fires | System of subterranean fires,
from Mundus Subterraneus (1678 edn.) vol. 1, p. 194
Athanasius Kircher
Lamassu | Lamassu,
Dessin (à partir du Taureau androcéphale ailé de Dur-Sharrukin, trouvé durant les fouilles de Paul-Émile Botta)
Musée du Louvre
Le triomphe de la mort | Brueghel l'ancien, Le triomphe de la mort, 1562

« Quant à la mort des étres de cette sorte, voici ce que j’ai entendu dire à un homme qui n’était ni un sot ni un hableur. Le rhéteur Emilien, dont certains d’entre vous ont suivi les leçons, avait pour père Epilherses, mon compatriote et mon professeur de lettres. Il me raconta qu’un jour, se rendant en ltalie par mer, il s’était embarqué sur un navire qui emmenait des marchandises et de nombreux passagers. Le soir, comme on se trouvait déjà près des îles Echinades, le vent soudain tomba et le navire fut porté par les flots dans les parages de Pazos. La plupart des gens à bord étaient éveillés et beaucoup continuaient à boire après le repas. Soudain, une voix: se fit entendre qui, de l’île de Pazos, appelait en criant Thamous. On s‘étonna. Ce Thamous était un pilote égyptien et peu de passagers le connaissaient par son nom. Il s’entendit nommer ainsi deux fois sans rien dire, puis, la troisième fois, il répondit à celui qui l’appelait, et celui-ci, alors, enflant la voie, lui dit : « Quand tu seras à la hauteur de Palodes, annonce que le grand Pan est mort. » « En entendant cela, continuait Epilherses, tous furent glacés d’effroi. Comme ils se consultaient entre eux: pour savoir s’il valait mieux obéir à cet ordre ou ne pas en tenir compte et le négliger. Thamous décida que, si le vent soufflait, il passerait le long du rivage sans rien dire, mais que, s’il n’y avait pas de vent et si le calme régnait à l’endroit indiqué, il répéterait ce qu’il avait entendu. Or, lorsqu’on arriva à Ia hauteur de Palodes, il n’y avait pas un souffle d’air, pas une vague. Alors Thamous, placé à la poupe et tourné vers la terre, dit, suivant les paroles entendues : « Le grand Pan est mort. » A peine avait-il fini qu’un grand sanglot s’éleva, poussé non par une, mais par beaucoup de personnes, et mêlé de cris de surprise. » « Comme cette scène avait eu un grand nombre de témoins, le bruit s’en répandit bientôt à Rome, et Thamous fut mandé par Tibêre César. Tibère ajouta foi à son récit, au point de s’informer et de faire des recherches au sujet de ce Pan. Les philologues de son entourage, qui étaient nombreux, portèrent leurs conjectures sur le fils d’Hermès et de Pénétope. » Et Philippe vit son récit confirmé par plusieurs des assistants, qui l’avaient entendu raconter à Emilien dans sa vieillesse. » PLUTARQUE, La disparition des oracles, 17 (traduction Flacelière).

Heart of darkness |
La Grande Barrière | La Grande Barrière
Montage photographique
Vincent Chevillon
2020
Lord | Lisières,
Vincent Chevillon,
Photographie
62,5 x 62,5 cm
Ciel | Lisières,
Vincent Chevillon,
Photographie
56,5 x 56,5 cm
Avant-poste (Ruhnu) | Lisières (Avant-poste)
Photographie,
Vincent Chevillon
ichtiosaurus | Fossile d'ichtiosaure
Splash | Photographie argentique
Paradis terrestre | Le Paradis terrestre
Attribué à Jacob Bouttats
huile sur toile,
93 x 183 cm
Nature of Empire | Nature of Empire,
Vincent Chevillon
Le christ mort | Le christ mort,
Hans Holbein le Jeune
huile sur panneau de bois
30,5 × 200 cm
Kunstmuseum Bâle
Cimes | Lisières,
Vincent Chevillon
The Unicorn is in Captivity and No Longer Dead | The Unicorn is in Captivity and No Longer Dead
368 cm (12 ft); width: 251.5 cm (99 in)
silver, silk and gilt wefts on tapestry
coll. The Cloisters
Dead stars 2 | Dead Stars
Vincent Chevillon
Caisson lumineux en 4 parties
113,03 x 138, 84 cm
Ensemble des 4 caissons : 226,06 x 277,68 cm
2021
Humains | Buste de Cuvier dans la salle des réserves
Collection du musée zoologique de Strasbourg
Ph. Vincent Chevillon
2019
Mejyritch | Fouille
Site de Mejyritch
Ukraine
Tables
  • What grows on whale, remains.

    [A lack of hearing]
  • GUSTAW OR THE HARVEST OF SORROW

    [superstorm]
  • Le silence d'un monde

    [A Lack of Hearing]
  • Tohora

    [A Collection]
  • A long way

    [A wake of whales]
  • Selfportrait

    [Possession et dépossessions]
  • Survies-Territoires autonomes-Grands effondrements

    [Systèmes complexes]
  • What_shores?_balise

    [What_shores?_balise]
  • Lisières

    [Les peuples de l'Ombre]
  • Et in Arcadia...

    [Lisières]
  • Lacryma

    [Lacryma]
  • One of Us - Une communauté -

    [Groupe de recherche HEAR1]
  • Newland

    [Lisières]
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    [1.0]
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    [tatouage(s)]
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    [Pratiques de l'Ombre]
  • Saudade

    [MES04]
  • …raising cai(r)n…

    [SEMES]
  • Noise from order

    [bruire]
  • Mme Langlois

    [Moodboard]
  • Autant que faire se puisse

    [LEEL]
  • MEDIUM(S)

    [re-Composition]
  • (FULGURANCE |) THROUGH THE LOOKING GLASS | TRANSLATION

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  • METATOWN SPIRIT | SÒ | VOLUTION

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  • MASCARADE | MORPHE | TRANSFIGURER

    [Séquences-titres (4-6/12)]
  • AFRONAUTS | BLUES | LONG ROAD

    [Séquences-titres (1-3/12)]
  • édition [PROTOTYPE]

    [https://mediums.cargo.site/]
  • amon.cellemen.t

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  • (res-)sources

    [https://mediums.cargo.site]
  • utopies réalisables. politique et création de l'utopie au présent

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